Anarchisme socialiste

L'anarchisme socialiste est une idéologie et un mouvement politique visant d'une part à l'abolition de l'État et du capitalisme, reconnus comme deux formes d'oppression indissociables,...



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L'anarchisme socialiste est une idéologie et un mouvement politique visant d'une part à l'abolition de l'État et du capitalisme, reconnus comme deux formes d'oppression indissociables, et d'autre part à l'instauration d'une société égalitaire, délestée des principes antisociaux de la propriété privée et des institutions de type étatique, et fondée sur l'autogestion et la responsabilité individuelle.

Anarchisme et anti-capitalisme

L'anarchisme socialiste est aussi nommé mouvement libertaire ou socialisme libertaire. Ses partisans l'appellent simplement anarchisme. Par sa volonté de transformation sociale, l'anarchisme socialiste fait partie intégrante du socialisme dont il incarne la tendance libertaire. Ses partisans ne reconnaissent pas et rejettent le libertarianisme (dont l'anarcho-capitalisme) car étant simplement du libéralisme anti-étatique, cet anarcho-capitalisme ne rejetant que l'autorité de l'État tout en acceptant les autorités «librement consenties», au plan économique particulièrement.

Le socialisme libertaire regroupe un ensemble d'approches politiques qui visent à établir une société libre de toute hiérarchie politique, sociale et économique - une société d'où toute institution cœrcitive, répressive, autoritaire ou violente soit exclue, et dans laquelle toute personne aurait un accès libre et égal à l'ensemble des ressources d'information et de production, - ou encore une société dans laquelle de telles institutions seraient réduites au minimum[1]. Cette égalité et cette liberté seraient réalisées essentiellement à travers l'abolition des institutions d'autorité d'une part, et de la propriété privée d'autre part[2], pour que le contrôle direct des moyens de production soit détenu par la totalité de la classe laborieuse. L'anarchisme socialiste prône en cela l'identification, la critique et le démantèlement pratique de toute autorité, conçue comme illégitime dans l'ensemble des aspects de la vie sociale. Aussi les anarchistes socialistes considèrent-ils que «l'exercice du pouvoir sous quelque forme institutionnelle, qu'elle soit économique, politique, religieuse ou sexuelle - fait tout autant violence à celui qui l'exerce et celui qui le subit»[3].

Tandis que la majorité des mouvements socialistes insistent sur le rôle de l'État dans la défense de la liberté et de la justice sociale, les anarchistes socialistes misent sur les unions syndicales, les assemblées citoyennes, les conseils communaux et les collectivités locales, et autres types de fédérations non-étatiques et décentralisées par nature.

Les philosophies politiques couramment décrites comme proches de l'anarchisme socialiste incluent plusieurs types d'anarchisme (dont l'anarchisme collectiviste, l'anarcho-syndicalisme[4] et certaines formes d'anarchisme individualiste[5]), de mutualisme, d'écologie sociale[6] et de communisme de conseils[7] (ou même le communisme lui-même, comme décrit par Karl Marx ou Lénine comme étape ultime du socialisme). Les termes communisme anarchiste et communisme libertaire ne doivent pas être reconnus comme synonymes d'anarchiste socialiste. Certains chercheurs utilisent le terme d'anarchisme socialiste comme synonyme d'anarchisme[8].

Dans le contexte du mouvement socialiste européen, les anarchistes sont fréquemment tenus comme les opposants au socialisme d'État, position incarnée particulièrement par un Michel Bakounine devant l'«autoritarisme» de communistes se revendiquant du marxisme. Un «anarchisme de droite» s'est au demeurant développé plus tard dans la lignée des rédigés d'un Max Stirner, tendance représentée aux États-Unis par le puissant mouvement libertarien, lequel procède principalement d'une philosophie capitaliste radicalisée jusqu'à un anti-étatisme pensé comme constitutionnel (le candidat à la présidentielle 2008 Ron Paul appartient au courant politique dûment représenté comme tel outre-atlantique). Le socialisme anarchiste prôné par la gauche libertaire européenne s'en distingue radicalement en appelant principalement à la mise en commun des moyens de production, ceci sans l'intermédiaire d'une institution étatique, mais dans une perspective fermement collectiviste de la société, diamétralement opposée en cela au paradigme individualiste et productiviste propre à la tradition philosophique de la pensée de droite, qu'elle soit américaine ou européenne[9]. Comme Noam Chomsky le souligne, «un libertaire cohérent doit s'opposer à la propriété privée des moyens de production ainsi qu'à l'esclavage salarié, inhérent au dispositif qu'elle implique»[10].

L'anarchisme socialiste est une idéologie sujette à différentes interprétations, mais dont le fond commun vise à une distribution des ressources entre les travailleurs dans une perspective foncièrement différente de celle du capitalisme[11]. La théorie économique anarchiste procède de la conjonction optimale des libertés individuelles et la concentration minimale du pouvoir ou de l'autorité. Les socialistes libertaires ayant une forte aversion pour la cœrcition sous toutes ses formes, ils sont fréquemment conduits à prôner l'anarchisme comme seule forme constitutionnelle envisageable dans un cadre démocratique véritable[12]. Les options politiques sont conçues pour décentraliser au mieux le pouvoir économique et politique, généralement en impliquant la collectivisation à grande échelle des moyens de production. Les anarchistes socialistes récusent la légitimité de la majorité des formes de propriété privée économiquement signifiante tout autant qu'ils considèrent les relations de propriétés et de capitaux comme des formes de domination contraires au principe d'une liberté individuelle conçue comme souveraine[13]. Dans un chapitre portant sur l'anarchisme socialiste, l'économiste radical Robin Hahnel présente ainsi la plus grande période d'influence du socialisme anarchiste comme s'étendant de la fin du XIXe siècle jusqu'aux quatre premières décennies du XXe siècle : «Au début du XXe siècle, le socialisme anarchiste était une force aussi puissante que la sociale-démocratie ou le communisme. L'Internationale Anarchiste de St-Imier fondée au congrès de St-Imier quelques jours après la séparation entre «marxistes» et «anarchistes» au congrès de La Haye de 1872 perdura comme force active, avec les communistes et les sociaux-démocrates (à l'époque anticapitalistes), en fédérant durablement les énergies diverses d'activistes anti-capitalistes, de révolutionnaires socialistes, de syndicats de travailleurs et de partis politiques pendant plus d'un demi-siècle. Les anarchistes socialistes auront ainsi joué un rôle majeur dans les révolutions russes de 1905 et 1917. Les anarchistes socialistes ont aussi joué un rôle prépondérant dans la révolution mexicaine de 1911. Vingt ans après la fin de la première guerre mondiale, les socialistes anarchistes étaient toujours assez puissants pour qu'aboutisse la plus grande révolution contre le capitalisme qu'on ait vu avec la révolution sociale dont fit l'objet l'Espagne en 1936 et 1937.»[14]

Anti-capitalisme

Article détaillé : Anti-capitalisme.

Les anarchistes socialistes posent que quand le pouvoir s'exerce, en termes d'une influence économique, sociale ou physique d'un individu sur un autre, sa légitimation échoit à l'autorité détentrice du pouvoir qui devra par conséquent justifier de ses actions comme elles contreviennent à la liberté individuelle[15].

Les socialistes anarchistes considèrent que toute structure sociale devrait être développée par des individus ayant une part égale de pouvoir décisionnaire, l'accumulation du pouvoir économique ou politique dans les mains de quelques-uns nuisant obligatoirement au libre exercice de la liberté individuelle de la majorité des individus d'un groupe donné[16].

Pour le dire autrement, lorsque les principes capitalistes (tout comme ceux du libertarianisme nord-américain) concentrent le pouvoir économique dans les mains de qui possède le plus grand capital, l'anarchisme socialiste vise a contrario à redistribuer équitablement le pouvoir, et partant la liberté, entre les différents membres du corps social. Une différence clef, à ce titre, entre libertariens de droite et anarchistes de gauche est que ceux-ci considèrent que le degré de liberté de chacun est affecté par le pouvoir économique associé, lorsque les premiers estiment que la liberté n'existe qu'en terme entrepreneurial et diminuent la créativité politique à la liberté d'entreprendre au sens purement économique[17].

Les anarchistes socialistes estiment que si la liberté doit être valorisée, alors la société doit travailler à un dispositif dans lequel les individus ont un pouvoir plénier tout autant au plan politique qu'au plan économique. Les socialistes anarchistes cherchent à substituer à l'arbitraire de l'autorité la démocratie directe, la liberté d'association et la liberté d'expression, l'autonomie des populations dans l'ensemble des domaines de la vie, l'autogestion étant promue enfin comme dispositif universel d'organisation[18], au plan communal (politique) comme au plan syndical ou fédératif (économie). La majorité des mouvements anarchistes arguent que les syndicats et fédérations de travailleurs devraient gérer les infrastructures industrielles, et que les travailleurs devraient pouvoir directement jouir du produit individuel de leur travail[19]. À ce titre, on distingue entre le concept de propriété privée et celui de possession individuelle. À l'endroit où la propriété privée autorise le contrôle individuel et exclusif d'un bien, que ce dernier soit en usage ou non, et ce indépendamment de son potentiel productif, la possession individuelle ne garantit quant à elle aucun droit concernant les biens non utilisés[20]. Un titre de propriété autorise son détenteur à soustraire son bien à l'usage collectif, ou, s'il le désire, de requérir paiement contre son usage : la notion de possession individuelle n'est pas compatible, quant à elle , avec ce type d'«extorsion» ou d'«exploitation».

Opposition à l'État

L'anarchisme socialiste considère toute concentration de pouvoir comme une source d'oppression, au point d'aboutir à une contestation radicale des principes fondateurs de l'État.

Quasiment, les anarchistes cherchent à s'organiser en associations volontaires, fréquemment nommées collectifs ou syndicats, fondés en démocratie directe dans les processus de décision. Certains anarchistes socialistes plaident pour la combinaison de ces institutions à travers l'usage de délégués, récusables et non renouvelables, aux divers niveaux fédératifs[21]. L'anarchisme espagnol a donné de nombreux exemple d'organisation fédératives abouties et opératoires. Des exemples contemporains de socialisme anarchiste organisationnel et des modèles décisionnaires pratiques incluent un certain nombre de mouvements anti-capitalistes et anti-globalisation[22] incluant l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) et ses «Conseils de bon gouvernement», et le Réseau Global Indymedia - qui couvre 45 pays sur 6 continents. On peut citer aussi les nombreux exemples de sociétés autochtones dont le dispositif politique et économique peuvent être opportunément décrits comme anarchiste ou socialistes-libertaires, chacun d'eux étant d'autre part unique et relatif à la culture qui l'engendra [23]. Pour les libertaires, la diversité des pratiques à l'intérieur d'un cadre de principes communs est une preuve de la vitalité de ces principes, de leur flexibilité et de leur force.

Au contraire de l'opinion répandue, l'anarchisme socialiste n'a pas été habituellement un mouvement utopique, ayant plutôt tendu à éviter la théorisation excessive et les spéculations sur ce que devrait être une société future et parfaite, outre quelques exemples plutôt atypiques tels les spéculations hautes en couleurs d'un Charles Fourier. Les penseurs anarchistes furent plutôt enclins à considérer que les changements majeurs ne pouvant êtres réalisés dans l'immédiat historique, il s'agissait en premier lieu de conduire un combat permanent pour la mise en place de structures sociales nouvelles, pour qu'une solution soit atteinte à terme selon des voies démocratiques et organiques. Les anarchistes suggèrent fréquemment que cette focalisation sur l'exploration plutôt que la prédétermination fait leur plus grande force. Ils soulignent par exemple que le succès de la science dans son explication du monde naturel procède de la méthode scientifique et de son insistance structurelle sur l'exploration et l'expérimentation rationnelles, et non sur ses conclusions ni ses prévisions ; ceci lorsque la majorité des explications dogmatiques des phénomènes naturels s'est presque toujours soldée par l'échec. Bien que leurs détracteurs les accusent fréquemment de ne pas répondre concrètement aux problèmes qu'ils adressent, les anarchistes contemporains considèrent qu'une approche méthodologique de l'expérimentation forme le meilleur moyen de réaliser à terme leur parfait social. Pour eux, les approches dogmatiques de l'organisation sociale sont ainsi tout autant vouées à l'échec que le sont les explications dogmatiques du fait naturel. L'anarchiste américain Rudolf Rocker déclara ainsi «Je suis anarchiste non que parce que je crois que l'anarchisme soit l'objectif suprême, mais parce que l'objectif suprême n'existe pas»[24].

Violence et non-violence

Certains anarchistes révolutionnaires prônent la violence comme indispensable en vue du dépassement et de l'abolition de la société capitaliste. Parmi de nombreux autres, Errico Malatesta argua que l'usage de la violence était indispensable, comme il l'indique dans Umanità Nova (no 125, 6 septembre 1921)  : «Notre aspiration et notre but est que chacun puisse devenir socialement conscient et efficient ; mais pour atteindre à cette fin, il est indispensable de pourvoir chacun des moyens d'existence et de développement, et il devient par conséquent indispensable de détruire par la violence, comme on ne peut faire autrement, la violence qui dénie ces moyens aux travailleurs[25]

A contrario, Pierre-Joseph Proudhon, fréquemment qualifié de «Père de l'Anarchisme», plaida en faveur d'une révolution non-violente. Le déplacement vers la violence de certaines tendances anarchistes découla plus ou moins toujours des massacres perpétrés contres des communautés issues des travaux de Prouhdhon et d'autres. Plusieurs communistes libertaires commencèrent de considérer la violence révolutionnaire comme contrepoint à la violence capitaliste et étatique, fréquemment corrélées[26].

Conflit avec le marxisme

Michel Bakounine (1814-1876).

En rejetant tout autant le capitalisme que l'État, les anarchistes socialistes se posèrent en opposition avec la démocratie représentative associée au capitalisme tout autant qu'avec certaines formes autoritaires issues du marxisme, qui apparurent après la division entre anarchistes et marxistes. Même si l'anarchisme et le marxisme partagent l'objectif d'une société sans État, les anarchistes critiquent des marxistes pour leur défense d'une phase transitoire durant laquelle les structures d'État sont utilisées aux fins de leur propre dépassement. Néanmoins, des tendances marxistes comme le communisme autonomiste ou le communisme de conseils ont été historiquement proches du mouvement anarchiste. L'anarchiste Daniel Guérin a proposé un «marxisme libertaire».

Les mouvances anarchistes sont entrées en conflit avec les forces capitalistes et celles marxistes, quelquefois au même moment, comme à l'occasion de la révolte ukrainienne dite de la Makhnovchtchina menée par le révolutionnaire anarchiste Nestor Makhno de 1917 à 1923, ou au cours de la Guerre civile espagnole, même si comme dans cette dernière guerre les marxistes se divisaient entre alliés (POUM) et ennemis (staliniens) des anarchistes. D'autres persécutions politiques sous des régimes bureaucratiques ont résulté dans un antagonisme historiquement fort opposant anarchistes et marxistes non-léninistes d'un côté, et léninistes de l'autre avec leurs dérivatifs staliniens tels le Maoïsme. Dans l'histoire récente, néenmoins, les anarchistes socialistes ont constitué des alliances répétées avec des groupes marxistes, léninistes et néo-trostkistes en des coalitions fréquemment intempestives.

Une part de cet antagonisme peut être rapporté à l'Association internationale des travailleurs ou Première Internationale, congrès des travailleurs radicaux, où Michel Bakounine, alors représentant les «anarchistes» socialistes, et Karl Marx, que les «anarchistes» accusaient d'autoritarisme, entrèrent en conflit ouvert sur plusieurs questions. Le point de vue de Bakounine quant à l'illégitimité de participer aux élections opposée aux vues de Marx sur ce sujet, ce dernier obtenant une nette majorité du congrès. Le succès de Marx se manifesta par l'expulsion de Bakounine et ses suiveurs du champ de la Première Internationale. L'événement marqua le début d'une longue divergence entre les anarchistes socialistes et les marxistes, ceux-ci étant qualifiés par ceux-là d'«autoritaires».

Principaux anarchistes socialistes

Notes et références

  1. Baake, David. "Prospects for libertarian socialisme", Zmag (Juin 2005)
  2. Mendes, Silva. 'Socialismo Libertario ou Anarchismo', Vol. 1 (1896)  : "La société devrait être libérée à travers l'affiliation fédérative spontanée du genre humain à la vie, basée sur la communauté du sol et des moyens d'échange ; l'Anarchie serait l'égalité par l'abolition de la propriété privée et la liberté par abolition de l'autorité
  3. > (en) Martha A. Ackelsberg, Free Women of Spain : Anarchism and the Struggle for the Emancipation of Women, AK Press, 2005 (ISBN 978-1-902593-96-8) , p.  p. 41 
  4. > (en) Franwa Sims, The Anacostia Diaries As It Is, Lulu Press, 2006, p.  p. 160 
  5. Porton, Richard. ‘Film and the Anarchist Imagination'Verso (1999) p. 38)
  6. Bookchin, Murray. 'Post-Scarcity Anarchism'AK Press (2004) p. xl
  7. Chomsky, Noam. 'Chomsky on Democracy and Education'Routledge (2002) p. 133
  8. Ross, Dr. Jeffery Ian. ‘Controlling State Crime'Transaction Publishers (200) p. 400
  9. Bookchin, Murray. The Modern Crisis Black Rose Books (1987) p. 154–55
  10. Noam Chomsky et Carlos Otero, Radical Priorities, AK Press, 2003, p. 26.
  11. Brooks, Frank H. The Individualist Anarchists : An Anthology of Liberty Transaction Publishers (1994) p. 75
  12. Spiegel, Henry. The Growth of Economic Thought Duke University Press (1991) p. 446
  13. Paul, Ellen Frankel et al. Problems of Market Liberalism Cambridge University Press (1998) p. 305
  14. Robin Hahnel, Economic Justice and Democracy, Routledge Press, p. 138.
  15. Chomsky, Noam. 'Language and Politics'AK Press (2004) p. 775
  16. Brown, Susan. 'The Politics of Individualism'Black Rose Books (2003) p. 117
  17. Chomsky, Noam. 'Radical Priorities : Expanded Third Edition'Black Rose Books (1985) p. 30-31
  18. Harrington, Austin, et al. 'Encyclopedia of Social Theory'Routledge (2006) p. 50
  19. Lindemann, Albert S. 'A History of European Socialism'Yale University Press (1983) p. 160
  20. Ely, Richard et al. 'Property and Contract in Their Relations to the Distribution of Wealth'The Macmillan Company (1914)
  21. Bookchin, Murray. 'Social Anarchism Or Lifestyle Anarchism'AK Press (1995) p. 71-72
  22. Purkis, Jon. Bowen, James. 'Changing Anarchism'Manchester University Press (2004) p. 165, 179
  23. Græber, David. "Fragments of an Anarchist Anthropology" Prickly Paradigm Press (2004) p. 22-23, 26-29
  24. Rudolf Rocker, The London Years, 1956
  25. Umanità Nova, n. 125, September 6, 1921
  26. Emma Goldman, Anarchism and Other Essays, New York, Mother Earth Publishing Association, 1910, p. 113.

Voir aussi

Liens externes

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